Le jeu de la Marelle tel que nous le connaissons, était déjà pratiqué du temps des Romains. Ce jeu traditionnel a pris le nom de Marelle au Moyen Age.
Merel signifie, en ancien français, le palet, ou galet plat, avec lequel on joue toujours.
A cloche-pied, les enfants avancent de case en case en poussant le palet du pied.
L’enfant joue aussi longtemps qu’il réussit à franchir les étapes sans marcher sur une des lignes tracées sur le sol à la craie, et sans que son galet ne touche l’une d’entre-elles lorsqu’il le pousse du pied.
Sinon, il laisse son tour au suivant et reprendra à l’endroit où il s’était arrêté lorsqu’on à nouveau son tour viendra.
La marelle est un jeu qui moins utilisé qu’ autrefois dans les cours d’école. Pensez à l’enseigner aux enfants lors d’un anniversaire pour les amuser avant de passer à des jeux moins connu, comme un des multiples jeux de ballon par exemple.
Le tracé de la marelle.
Le plus connu des tracés de marelle reprend le plan des cathédrales du Moyen Age. À l’origine, le parcours était considéré comme un voyage symbolique.
Sur la case Terre indiquant le départ et l’arrivée, et sur la case Ciel, ou Paradis, indiquant le repos, le joueur peut poser les deux pieds de même que dans certaines cases-repos (7-8) et (4-5).
La marelle peut compter une case Enfer, à franchir sans que le palet ni le pied n’y pénètrent.
Parvenu au Ciel, le joueur se retourne et refait la marelle, jusqu’à la Terre.
On lance le galet dans la première case puis on saute sur un pied dans les autres cases jusqu’en haut et on ramasse son galet au retour.
Si le caillou va dans l’enfer : on passe son tour.
On ne peut poser les deux pieds que sur les doubles cases.
Une fois revenu sur Terre, on lance le caillou dans la case numéro 2 et ainsi de suite.